Le chat Maine Coon
Le géant, le plus grand, le chef : dans le monde félin, le chat Maine Coon
est le chat le plus imposant qui soit. Il peut atteindre tranquillement,
sans être obèse, 14 kg et, malgré son aspect impressionnant, il donne une
rassurante impression de grande confiance.
Autonome parce qu’en mesure de prendre soin de lui-même dans n’importe quelle
circonstance, c’est donc un grand chasseur, en réalité un bon mélange de douceur
et de sauvagerie ; c’est un chat « de travail », justement à cause de cet instinct
prédateur bien développé ; cela en fait un chat de campagne idéal ; avec lui, les
greniers et les granges sont parfaitement en sécurité.
Mais tout en étant très dynamique et aimant la vie en plein air – il aime même l’eau –
il s’adapte aux personnes dotées d’un caractère équilibré, qui ne dépassent jamais
les bornes en envahissant son espace vital car elles respectent son instinct de liberté,
auquel elles n’opposent pas de limites trop sévères.
Le chat Sacré de Birmanie
Chat à la personnalité assez complexe et indéchiffrable, le chat birman ou sacré de
Birmanie, peut-être pour confirmer encore plus son côté imprévisible, instaure avec
son maître un très beau rapport basé sur l’amour et la fidélité.
Son aspect raffiné et précieux, son caractère mystérieux qui n’a rien de « sauvage »
en font un chat si particulier qu’il mérite bien son nom de Chat sacré de Birmanie.
Originaire de Birmanie, ce chat aurait été un animal sacré qui ne pouvait sortir
des temples ; malgré cette règle protectrice rigide, aux alentours des années vingt,
le milliardaire américain Vanderbilt aurait réussi à obtenir, peut-être en corrompant
l’un des serviteurs du temple, un mâle et une femelle.
Selon une autre tradition, ce chat serait issu d’un Siamois et d’un Persan. Dès
les années vingt, les premiers Birmans, établis en France, se reproduisirent et
prospérèrent. Comme tant d’autres races, le chat birman frôla l’extinction à cause
de la Seconde Guerre mondiale : un couple en réchappa à partir duquel on reconstitua la race.